Dans le sillage de la fusillade du 31 octobre 2024 à Poitiers qui a ravivé la douleur et la colère des citoyens, la suggestion du député Karl Olive de mobiliser l'armée dans les quartiers les plus touchés par le trafic de drogue soulève un débat passionné. Avec des zones spécifiques telles que Marseille et Poitiers frappées par une grande violence , l'idée de faire appel aux forces armées, en complément des forces de l'ordre, pour créer un "électrochoc" comme le suggère Olive, mérite considération.
Christian (Jonquières, Hérault)se montre favorable à cette solution radicale, selon lui, les forces de l'ordre sont totalement submergées, il est temps de considérer l'armée comme une force dissuasive essentielle contre les narcotrafiquants. Son point de vue est partagé par Benjamin (Albi, Tarn) qui ajoute que dans les cités, les trafiquants n'ont pas peur de la police. L'intervention militaire pourrait changer la donne.
Ed69800 (La Ricamarie, Loire) observe aussi que l'ampleur du problème a atteint un niveau tel que la seule police ne suffit plus. Il faut une intervention plus robuste, et l'armée pourrait fournir cela.
🔴 Fusillade à Poitiers : le tireur présumé a été placé en garde à vue après 6 jours de fuite. Il devrait être mis en examen pour meurtre sur mineur. Âgé de 25 ans, il avait déjà été incarcéré. #JT20h pic.twitter.com/g73kNUge0j
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) November 6, 2024
Des témoignages divisés
D'un autre côté, la proposition n'est pas sans critiques. Kipopo Mapasi Eric (Épinay-Champlâtreux, Val-d'Oise) met en garde contre un tel déploiement, préconisant plutôt une approche axée sur la prévention. Mobiliser l'armée pourrait s'avérer contre-productif. "Nous devons renforcer le soutien par les associations et offrir des perspectives réelles aux jeunes pour les éloigner du chemin de la criminalité."
Cris (Montigny-lès-Cormeilles, Val-d'Oise) est également préoccupé par les implications d'une telle décision. L'utilisation de l'armée n'escalade la violence sans contrôler vraiment la situation. Une meilleure option serait de revoir la législation pour permettre une défense plus efficace par les forces de police actuelles.
Jean-Marc Soulier (Assais-les-Jumeaux, Deux-Sèvres) suggère une réponse plus mesurée, une approche militariste pourrait ne pas être la solution. "Améliorons la coordination entre le ministère de la Justice et celui de l'Intérieur pour combattre efficacement le narcotrafic de manière civile."