S'engageant sur la corde raide de la liberté d'expression et des frontières de la moralité, le débat sur la censure de certains films ou livres reste une question épineuse.
Dans une société de plus en plus connectée et consciente, la ligne entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas devient floue. Les films et les livres, en tant que représentations artistiques de la réalité, sont souvent au centre de cette mêlée. Ils reflètent et questionnent notre société. Mais devrait-on censurer ceux qui franchissent la ligne de l'acceptable, ou la liberté d'expression doit-elle primer en toutes circonstances?
Pour la censure : La protection de la société
La censure, si elle est bien appliquée, peut protéger les plus vulnérables de notre société. Certains livres ou films présentent du contenu violent, sexuellement explicite ou haineux, qui peut potentiellement causer du tort. Les enfants, par exemple, peuvent être exposés à des contenus inappropriés pour leur âge. De plus, les contenus de haine peuvent nourrir l'intolérance et la discrimination, ou pire encore, inciter à la violence. La censure agit alors comme un bouclier pour protéger les citoyens contre ces influences négatives.
Un plaidoyer pour la liberté d'expression
Toutefois, la censure est perçue par beaucoup comme une entrave à la liberté d'expression. Les artistes doivent avoir la liberté d'explorer et de commenter la condition humaine sous toutes ses formes, même les plus dérangeantes. De plus, un public mature devrait être capable de décider de ce qu'il souhaite voir ou lire. La censure peut être perçue comme une tentative de contrôler ou de manipuler la pensée, créant ainsi un précédent dangereux pour la liberté intellectuelle.
En France, le débat sur la censure est très présent. Bien que la liberté d'expression soit un pilier fondamental de la République, certains contenus ont été censurés pour incitation à la haine ou à la violence. Le système de classification des films permet également de protéger les mineurs de certains contenus. Cependant, la question de savoir où tracer la ligne de la censure reste un sujet de débat constant.