Alors que le volume des arrêts maladies connaît une hausse inquiétante, la question fait écho dans la société : y a-t-il trop d'abus des arrêts maladie ? Voici la réponse des téléspectateurs de CNEWS !

Parmi les téléspectateurs de la matinale de CNEWS, l'opinion est partagée. Gregory Jobin (Grandpuits-Bailly-Carrois, Seine-et-Marne) lance le débat en critiquant la position souvent adoptée face aux travailleurs : "la question n'est pas de savoir s'il y a trop d'arrêt maladie, mais pourquoi on tape toujours sur les travailleurs". Gregory pointe donc un problème plus systémique plutôt qu'individuel.

À l'opposé, De Oliveira Carlos (Les Écorces, Doubs) souligne un manquement du système de surveillance : "le coût des arrêts maladie c'est simple c'est que les gens en profitent parce qu'il n'y a pas assez de contrôle..." Ce manque de contrôle est précisément ce que cherche à pallier l'utilisation des technologies de l'intelligence artificielle chez Malakoff Humanis, avec des algorithmes destiner à repérer les incohérences dans les dossiers des assurés.

Dolores Roussel (Assérac, Loire-Atlantique) rappelle que les petits abus ne devraient pas être la cible principale de ces enquêtes : "c'est pas les petits arrêts maladie qu'il faut chasser mais plutôt la fraude sociale". Elle souligne une distinction importante entre la fraude mineure et les grands cas de fraudes qui nécessitent une attention bien plus significative.

Arrêts maladies : trop d'abus ?

Gege (Cannes, Alpes-Maritimes), quant à lui, offre une perspective plus résignée : "Arrêt est tout à fait d'accord mais ça a toujours été comme ça..." Impliquant que la situation actuelle est simplement un symptôme persistant de pratiques anciennes.

Finalement, Didier (Bordeaux, Gironde) propose une vision plus globale : "il y a trop d'abus c’est incontestable mais c'est également le fait de la société." Il nous rappelle que les abus des arrêts maladie ne sont pas seulement un problème de quelques individus, mais un reflet des problèmes sociaux plus larges.

Les avis étant partagés, il semble impératif que les autorités et les instances concernées, comme souligné dans les débats autour du PLFSS, prennent en compte ces différentes perspectives dans leur lutte contre la fraude des arrêts maladie et dans le recalibrage du système de santé.