Les consommateurs de drogue sont-ils simplement des victimes d'une addiction ou des acteurs aggravant le cycle de la violence liée au trafic de stupéfiants ?

 

Les consommateurs de drogue : complices ou victimes ?

Selon une étude relayée par des associations antipathiques, la désignation des consommateurs comme complices semble draconienne et stigmatisante. Claire Thomas, habitant à Lyon (Rhône), souligne que "accuser les consommateurs d’être les complices des trafiquants est simpliste et ne tient pas compte du combat complexe qu’ils mènent contre la dépendance".

Les consommations de substances comme la cocaïne et les amphétamines sont souvent liées à des actes de violence; c'est un fait médiatiquement reconnu et soutenu par des données de recherches telles que celles publiées dans des feuilles de route sécuritaire.

Cependant, il est reste important de distinguer la consommation personnelle de l'acte criminel de trafic. Jeanne Martel, de Paris, rapporte que les consommateurs sont souvent eux-mêmes victimes du système qui engendre la violence liée aux drogues. Les voir comme de simples complices est une compréhension réductrice et peu efficace du problème.

Un appel aux autorités

Les témoignages des spectateurs de Cnews, via l'application Cvox, montrent un large spectre d'opinions qui varient selon les régions et le sexe des contributeurs. Par exemple, dans le sud de la France, beaucoup semblent sympathiser avec la pression socio-économique qui pousse certains au usage tandis qu'à l'est, la corrélation entre consommation et violence est moins acceptée. Quant aux différences selon le sexe, il semble que les femmes interrogées montrent plus d'empathie envers les consommateurs, les voyant plus comme des victimes que des complices.

Il devient impératif que les autorités prennent en compte non seulement la dimension criminelle mais également la nécessité de soutiens renforcés aux addicts, pour briser le cycle de la violence plutôt que de fortifier un système de culpabilité qui pourrait s'avérer contre-productif.

En traitant les consommateurs principalement comme des victimes nécessitant aide et soutien plutôt que comme des criminels, on pourrait rediriger efficacement des ressources vers la prévention et le soin plutôt que la répression, une stratégie potentiellement plus bénéfique pour la société dans son ensemble.